« L.es E.nfants D.e L.a L.iberté »

J'aime bien ce verbe "résister",
Résister à ce qui nous emprisonne,
aux préjugés, aux jugements hâtifs,
à l'envie de juger, à tout ce qui est
mauvais en nous et ne demande qu'à
s'exprimer, à l'envie d'abandonner, au
besoin de se faire plaindre, au besoin
de parler de soi au détriment de l'autre,
aux modes, aux ambitions malsaines,
au désarroi ambiant.
Résister... et sourire;
Emma DANCOURT

. Nous sommes le 10 juillet 1940, le Maréchal Pétain reçoit les pleins pouvoirs de l'Assemblée Nationale. Il met en place l'Etat Français et entre dans la collaboration avec l'Allemagne Nazie. La France est alors coupée en deux parties, la zone occupée qui regroupe le nord et l'ouest du pays et la zone non occupée, le sud. Pétain dirige seul et instaure une nouvelle devise "Travail, Famille, Patrie" et un régime autoritaire.

. C'est dans les alentours de la ville de Toulouse que s'organise un des nombreux mouvements mis en place en zone libre, c'est la Résistance. Des tracts circulent, des convois allemands sont sabotés ou déviés de leur trajectoire. Ces jeunes gens, âgés de 16 à 21 ans n'ont qu'un objectif: retrouver leur liberté perdue, leur liberté salie. La Résistance s'organise, chaque jour, de nouveaux membres se joignent à la 35eme brigade. C'est comme cela qu'on appelle ce groupe de jeunes héros, épris de liberté, qui se battent chaque jour pour la libération et pour un avenir meilleur, quitte à y laisser leur vie. Ce qui n'est pas du goût du gouvernement de Vichy, de la milice et de la Gestapo qui traquent sans relâche ces traitres. Ils les enferment, les torturent pour les faire parler, dans l'espoir qu'ils livreront leurs secrets, leurs planques... Et qu'ils parlent ou non, ils finissent toujours par être exécuter. Certains meurent dignement, avec la satisfaction non dissimulée qu'ils n'ont pas mis en danger les camarades et d'autres meurent péniblement, priant pour que la trahison ne fasse pas tomber le mouvement. Heureusement, il y a des gens bien attentionnés, dans ce monde de brutes éprises de sang et sans valeur d'égalité. Il y a ceux qui hébergent, protègent et nourrissent les acteurs de la liberté, ceux qui chaque jour, contribuent à leur manière à cette immense vague anti-nazie qui s'étend de plus en plus... Certains gagneront le combat, et savoureront bien plus que quiconque cette liberté retrouvée et puis il y en a qui y laisseront leur peau, mais qui n'ont pas agi dans le vide, non... En attendant, il faut se battre, contre Pétain, contre les nazis. Il faut se battre pour les générations futures. Nous sommes en août 1940 et le combat ne fait que commencer.