Barda
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 |  Sujet: Oxford : Locked, do not cross.  Dim 6 Sep - 18:05 | |
| Le forum;Possibilité de poster dans cette fiche  Titre du forum : Oxford : Locked, do not cross. Genre : RPG université - catastrophe Contexte intégral : - Spoiler:
20 mai 2020 – Jordanna Rousvelt, 3ème année de littérature.
Premier jour de quarantaine.
« Ca y est, les cadenas ont été posés. Oxford vit son premier jour de quarantaine et le plus étonnant c’est que ce choix relève d’un avis globalement favorable à l’isolation de notre établissement. Les choses se sont passées si vite, j’ai du mal à réaliser l’étendu de la situation. Resterons-nous longtemps enfermés ici ? Avons-nous bien fait de nous barricader derrière les remparts de l’université ? Moi, Jordanna Rousvelt, instaure à la date du 20 mai 2020, la création d’un carnet de bord accessible aux étudiants du campus afin que nous puissions garder une trace écrite de notre histoire. Puisse Dieu veiller sur nous, car il est certainement tout ce qu’il nous reste désormais. »
21 mai 2020 – Eric Jefferson, 5ème année de biochimie.
Deuxième jour de quarantaine.
« Quand, fin 2019, le professeur et chercheur Andrews Hamington déclara avoir trouvé le vaccin contre le cancer, l’Angleterre tout entière fut transportée par sa découverte. La fierté nationale nous plongea dans une euphorie rare et nous fit oublier qu’il est dangereux de se prendre pour Dieu en violant les lois de la nature. Trop content d’offrir au monde un vaccin efficace, notre gouvernement ne s’attarda pas en tests et contrôles inutiles si bien que personne n’aurait pu prévoir le drame qui allait s’en suivre. Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. J’avais foi en l’avenir, je pensais sincèrement que la science était à son apogée et que je pouvais être fier d’avoir choisi la biochimie comme domaine de prédilection. Si j’avais su … Il y a deux jours, la décision à été prise de barricader la Fac. Début mars, des rumeurs sont parvenues jusqu’à nous. L’université d’Oxford est connue pour le fossé qu’elle creuse entre le monde extérieur et son campus, par soucis de garder les étudiants axés sur leurs études plutôt que sur la fête. Les journaux télévisés parlaient d’une épidémie de grippe dévastatrice, qui avait déjà touché la moitié du Royaume-Uni. Durant plusieurs jours, les médias ne parlèrent plus que de ça, du comportement étrangement violent de certains contaminés et de la ressemblance flagrante des symptômes avec ceux de la rage, jusqu’à ce qu’on émette l’hypothèse qu’il puisse s’agir d’un virus inconnu, un virus qui serait directement lié au vaccin contre le cancer découvert par Hamington. D’emblée, je me suis inquiété de savoir si le reste du monde avait été touché par cette étrange maladie, car la vente du sérum avait été un franc succès dans les pays étrangers ; mais les médias n’avaient d’yeux que pour notre nation qui semblait plus gravement touchée que n’importe quel autre coin du globe. Oxford n’a évidemment pas été épargné par le fléau …
Aujourd’hui j’ai peur d’en découvrir davantage, peur d’apprendre que nous nous sommes brûlé les doigts à trop jouer avec le feu de la génétique. »
20 juin 2020 – Taz Bratford, 2ème année de sport étude.
Trentième jour de quarantaine
« C’est la merde ! Voilà maintenant deux semaines que les moyens de communication avec l’extérieur ont été coupé et des tensions commencent à apparaître au sein de l’université. On me reproche de faire partie des oppresseurs, comme si j’étais fier de nous savoir prisonniers de notre retraite ! N’importe quoi … Avant que nous perdions tout contact avec le monde extérieur, les médias faisaient preuve d’une inquiétude encore jamais vue sur les ondes anglo-saxonnes. Aux dernières nouvelles, le virus était devenu incontrôlable et la panique régnait en ville, me confortant dans mon idée que le choix de barricader la Fac était ce qu’il y avait de mieux à faire. Ici, sur le campus d’Oxford, nous sommes intouchables, ou presque. Je m’inquiète que personne ne soit encore venu nous chercher, c’est comme s’il n’y avait plus personne pour se soucier de nous. Que se passe-t-il dehors ? Pourquoi entendons-nous des cris et des coups de feu une fois la nuit tombée ? Tout le monde a peur ici, je ne supporte plus la panique qui hante les lieux. Avec les autres défendeurs, nous nous efforçons de rassurer les étudiants en les priant de ne pas céder à leur envie de sortir de ce guêpier. Nous ne pouvons décemment pas nous permettre de braver la quarantaine pour voir ce qu’il se passe dehors, ce serait trop dangereux. Ma préoccupation première c’est le stock de nourriture, j’ai peur qu’elle ne vienne à manquer si nous restons encore longtemps enfermés. Bordel de merde, mais que font les autorités ? Sont-ils morts ? Sont-ils débordés ? Des centaines d’étudiants isolés sur un campus, ça devrait attirer l’attention quand même ! Et ces nouveaux rebelles qui nous traitent de lâches, leur inconscience me laisse sur le cul ! « Sortir pour se battre et regagner notre liberté », rien que ça ! Il faudrait vraiment être con pour s’aventurer dehors alors que nous ne savons rien de ce qu'il s’y passe … »
30 juin 2020 – Maggie Galaway, 4ème année de sciences politiques.
Quarantième jour de quarantaine.
« 40 jours sans voir le monde extérieur, 30 jours sans nouvelles informations sur le virus, il faut faire quelque chose ! J’en ai marre de tous ces froussards qui nous affirment que le mieux que nous puissions faire c’est d’attendre qu’on vienne nous chercher ! Impossible de dormir la nuit, les hurlements bestiaux qui nous parviennent de l’extérieur m’arrachent des sueurs froides. Je pense à mon frère et à mes parents, que sont-ils devenus ? Pourvu qu’ils aillent bien …
Avec les autres rebelles, nous avons décidé qu’il était temps de renverser la vapeur et secouer les troupes. Nous ne sommes pas des rats, quoiqu’il puisse se passer dehors il faut que nous sortions pour prendre des nouvelles des gens que nous aimons. Est-ce si difficile à comprendre ? »
02 juillet 2020 – Carter Eddyson, professeur de philosophie.
Quarante-deuxième jour de quarantaine.
« Aujourd’hui, je prends la décision officielle de ne plus assurer mes cours de philosophie. A quoi bon continuer ce semblant de vie normale alors que nous savons tous que plus rien ne va désormais ? J’opte également pour la neutralité dans le conflit qui oppose les étudiants les uns aux autres. En 25 ans de carrière, je n’ai jamais vu la nature humaine se révéler aussi violemment qu’en cet instant. Cette quarantaine forcée fissure les carapaces de chacun et c’est avec étonnement que nous voyons les personnalités se révéler au grand jour. Nous autres professeurs ne représentons plus l’autorité que nous incarnions avant la pose des cadenas sur les grilles de l’université. Ici, seules les idées comptent désormais et je suis au regret de voir les troupes se déchirer plutôt que de faire face ensemble. Les « défendeurs » (puisque c’est ainsi qu’ils s’appellent entre eux) restent campés sur leurs positions. Ce sont eux qui ont bloqué la Fac et ils s’obstinent à ne laisser sortir personne. « Pour le bien commun » répètent-ils à longueur de temps. Quant aux anarchistes, je les soupçonne d’agir en secret pour retourner les élèves neutres contre leurs oppresseurs. On distingue 4 groupes bien distincts : Les pro quarantaine, les pro libérateurs, les neutres et les solitaires. Les trois premiers groupuscules sont désormais dirigés par des leaders qui entretiennent les conflits et divisent chaque jour un peu plus le peu d’unité qu’il nous reste. L'université n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les lieux d'études ont été détournés de leur utilité première et deviennent des quartiers généraux. Je suis sceptique quant à l’utilité d’une telle guerre interne, selon moi l’option la plus judicieuse serait de rester soudés pour faire face à la menace qui gronde au dehors. Comme tout un chacun, je n’en sais pas plus que ce qu’on a bien voulu nous dire sur le virus qui contamine la ville, mais je suis certain d’une chose : le monde ne sera jamais plus le même à présent et – quoi que nous fassions – nos vies sont en danger. »
Livrés à eux mêmes, plusieurs centaines d’étudiants se retrouvent coincés à l’intérieur de l’université d’Oxford. La peur et l’angoisse règnent dans les couloirs de la Fac, les hiérarchies volent en éclat et les conflits pointent le bout de leur nez quand les avis s’opposent. De la prestigieuse université anglaise, il ne reste qu’une pale imitation de la gloire d’antan. Défendeurs, anarchistes, neutres, indépendants ou leaders, choisissez votre camp et tentez de survivre dans cet environnement hostile. Et n’oubliez pas : la mort rôde derrière les murs d’enceinte, il serait bien idiot de tenter de vous échapper de la sécurité que vous offre la quarantaine.
L’union fera-t-elle la force chez les prisonniers d'Oxford ?
Boutons de lien :- Spoiler:
Lien vers le forum : http://oxfordlocked.forumactif.org/forum.htmSigne particulier : Plus qu'un forum de RPG universitaire, Oxford Locked et aussi un forum dont l'intrigue se base sur du fantastique. La trame - inspirée de films tels que Residen Evil, Je suis une légende ou 28 jours plus tard - donne une ambiance sombre et oppressante qui s'oppose à merveille avec le décore idyllique de l'université d'Oxford. Sont mis à votre disposition une 20 aine de post vacants bien travaillés et répartis dans les grands groupes qui divisent la FAC, à savoir : les défenseurs, les anarchistes, les neutres, les pacificateurs et les indépendants. Les statistiques; Nombre de membres : 29 Nombre de messages : 1172 Date de création : 03.07.09 Date d'ouverture : 01.09.09 Nombre d'administrateur : 2 Nombre de modérateurs : / Le petit +; La vidéo du forum, histoire de vous mettre dans l'ambiance :
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